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Journal du Maghreb : election presidentielle 2009

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Message  Admin Mar 31 Mar - 14:35

Journal du Maghreb :

ALGERIE : Election présidentielle 2009 : Bouteflika laisse planer le doute

Le mystère plane toujours intégral autour du devenir politique du président Bouteflika après l’expiration du second mandat qu’il exerce et qu’il aura consommé entièrement dans seize mois. Consentant, hier, une expression publique, l’une des rares qu’il commet depuis quelques mois, le concerné a travaillé consciencieusement, pour sûr, à épaissir le doute. Prudence qui trahit une incertitude ou, à l’inverse, suggère une certitude qui ne s’avoue pas prématurément ?

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - A la question crue et franche du journaliste de l’ANSA (l’Agence de presse italienne), auquel il a accordé un entretien, le président de la République s’est abstenu de la moindre affirmation concernant son devenir politique après 2009.

«(…) pour le reste de votre question, vous voulez m’entraîner dans des spéculations sans intérêt véritable. Je ne m’y prêterai donc pas mais souligne tout de même mon attachement au respect, en toutes circonstances, de la souveraineté du peuple algérien et des modalités démocratiques par laquelle celle-ci doit s’exprimer», a-til, en effet, rétorqué au journaliste qui demandait s’il voyait déjà quelqu’un comme héritier lorsque son mandat actuel arrivera à terme. Plutôt que de répliquer de manière directe, le président a préféré émettre une assertion qui entretient le doute mais qui, aussi, autorise la spéculation. Car, il n’est un secret pour personne, que, à se fier aux dispositions du texte constitutionnel, le président de la République ne peut, quand bien même il le désirerait, postuler à sa propre succession à la tête de la magistrature suprême.

Il aurait pu, donc, renvoyer l’auteur de la question au dispositif légal en vigueur dans le pays. Or, ce qu’il n’a pas fait, choisissant de convoquer une formule qui permet des lectures diffuses. En effet, le propos présidentiel suggère deux compréhensions, valables l’une comme l’autre. A certains il est donné à saisir que le président Bouteflika ne serait plus animé de cette volonté qu’on lui a prêté de vouloir s’éterniser dans sa fonction de chef d’Etat. Il aurait, pour ces derniers, raison à ainsi revenir d’une ambition nourrie depuis son premier mandat déjà. Cette raison ne serait pas étrangère à l’effet conjugué de sa maladie et des oppositions qui agissent en sourdine à contrarier son ambition. Si, donc, le président Bouteflika entendait finir son mandat actuel et «rentrer chez lui, il donne aussi, assurément mais sans le faire ouvertement, un brin de crédit à une opinion qui voit en lui un président résigné à quitter le fauteuil.

D’autres, moins convaincus des adieux présidentiels à l’horizon 2009, feront raisonnablement cas d’une lecture. Eux liront le propos présidentiel comme un avant-propos d’une annonce qui réjouira bien des thuriféraires, à savoir une supplémentaire candidature pour la magistrature suprême. Cette perspective n’est pas si farfelue qu’elle peut paraître, tant, sauf contrainte majeure, qui ne serait pas forcément politique, Bouteflika pourrait tenir à prolonger son séjour au palais d’El Mouradia au-delà de 2009. En tout cas, son assertion d’hier ne barricade nulle porte. Seulement, le président Bouteflika n’ignore pas que exaucer un vœu tel que celui de perdurer à la tête de l’Etat passe inéluctablement par un remodelage constitutionnel. Cette tâche, d’ailleurs, a meublé durant longtemps son agenda présidentiel, au point où des partis, à l’instar du Front de libération nationale, son parti donc, ont mis suffisamment d’abnégation à «vendre» la nécessité d’un nouvel habillage pour la loi fondamentale du pays. Ce parti poursuit au demeurant, de manière moins soutenue, certes, sa campagne en faveur d’une révision constitutionnelle.

Il y a peu de jours, Abdelaziz Belkhadem a remis la notion au goût du jour. Il l’a fait comme pour signifier que ce chantier électoral succédera aux élections locales. Belkhadem a-t-il parlé juste pour libérer une réminiscence ou alors indique-t-il un prochain rendez-vous électoral ? Bouteflika, à qui revient la décision de revoir la Constitution, ne dit rien. Mais qui ne dit rien, ne consent pas forcément, notamment dans ce cas d’espace. Son vouloir, pour être affiché prématurément, pourrait avoir subi l’érosion auquel, en pareille situation et pour un tel enjeu, travaille les vents opposés.

S. A. I.

LE SOIR D'ALGERIE - 14 novembre 2007
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